Les monstres ressuscitent dans le noir. Le fascisme s’accroit en Europe. En raison de la crise capitaliste, sa présence se manifeste dans notre quotidien, jusqu’à agresser nos membres dans les quartiers et les villes.
Vous imaginez-vous devoir gérer les réseaux pour l’antifascisme d’autodéfense et devoir patrouiller pour nettoyer les pourritures des rues? C’est ce que les groupes comme Red Warriors, Ducky Boys, Rudy Fox avaient dû faire dans les années 80 dans le seul but de survivre à Paris. Julien Tersics, le créateur de Red Warriors et le batteur du groupe « Brigada Flores Magon » vient de mourir. Nous avons décidé de créer la plataforme « Julien bizirik » parce qu’il était pour nous une référence.
Un regard sur le passé et le modèle red skin en avant-garde pour l’avenir. Si tu vois un fachiste dans ton quartier ou dans ton village signale-le! Fais le savoir autour de toi. Lutte, et rejoins nous. Comme l’avait dit notre ami Julien « Le fascisme est comme la gangrène, si vous ne le combattez pas, vous vous l’alimentez.
A leur époque, ils avaient nettoyées les rues de fascistes et nous ont laissés de meilleures conditions pour la militance. Aujourd’hui, nous appelons à lutter contre toutes les manifestations fascistes: Les discours racistes, les agressions homophobes, les escadrons contre les squats, les rouji-blancs…
Il est indispensable de comprendre que cette lutte doit se faire en dehors des institutions, car c’est dans la rue qu’on combat vraiment le fascisme sans le nourrir.
Ainsi, nous appelons également à contribuer dans la lutte pour une société sans classe sociales, parce qu’il est tout aussi important de stopper le fascisme, et d’en finir définitivement avec celui-ci. Et comme il s’agit d’un des visages de la bourgeoisie, on ne peut pas finir une bonne fois pour toutes avec le fascisme sans mettre fin à la société des classes.
Le groupe Redskins nous a chanté qu’il ne fallait prendre personne comme héros, mais juste s’en inspirer.
Depuis la dernière grande bataille, qu’a connue notre ville dans les chantiers navals Euskalduna, au-delà de la rivière jusqu’à la mer, ses rythmes et ses mélodies qui nous accompagnent dans notre quotidien… Pour notre classe, jusqu’à ce que la nuit arrive et atteigne un nouveau jour où il n’y aura pas de classe sociale.